Dans un saut en longueur, on pense souvent que seules les qualités athlétiques de l’individu comptent. Mais des études scientifiques révèlent que les conditions atmosphériques peuvent aussi avoir un impact significatif sur les performances.
En analysant les forces aérodynamiques en jeu, les chercheurs Egoyan et Khipashvili montrent que si la résistance de l’air pure ne fait perdre qu’environ 1% de distance, un léger vent arrière de 2 m/s (la limite réglementaire) pourrait au contraire permettre un gain allant jusqu’à 23 cm !
Leur modélisation mathématique explique cet avantage par une vitesse de décollage accrue grâce à la poussée du vent durant la course d’élan. L’altitude avec une moindre densité d’air apporterait également un petit bonus de 8 à 12 cm.
Ainsi, les conditions météo ne sont pas à négliger pour les sauteurs en longueur. Un vent bien orienté peut réellement faire la différence sur la piste ! À surveiller de près avant les prochaines compétitions.